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Quand le bonheur tient à un marshmallow

Merci Alfred, un chouette blog que nous suivons avec avidité, a récemment publié une enquête qui nous a tellement intéressés qu’on a eu envie de la partager avec vous. L’article propose un condensé de plusieurs études scientifiques très sérieuses qui cherchent à répondre à une question: à quoi tient la réussite dans la vie ? 

Rêver c’est le bonheur

Nul besoin d’électrodes ou d’IRM pour comprendre comment le cerveau « fabrique » le sentiment de bonheur. Il a juste suffi à un scientifique de poser un marshmallow sur une table devant laquelle se trouvait un enfant de 6 ans. Avant de laisser l’enfant seul dans la pièce, il lui a proposé un deal: s’il ne mangeait pas le marshmallow pendant ses 15 minutes d’absence, il lui en offrirait un 2ème à son retour. L’expérience a été menée sur 1 000 enfants qui ont ensuite été suivi pendant 30 ans.

Le résultat est éloquent les enfants qui ont résisté devant la tentation du 1er marshmallow pour en avoir un 2ème sont devenus des adultes plus heureux et épanouis que ceux qui ont craqué avant la fin des 15 min. Pourquoi? Parce qu’ils ont su renoncer à un plaisir immédiat pour voir se réaliser la promesse d’un plaisir plus grand dans le futur. Ce sont des gens qui sont sensibles à la gratification différée, c’est à dire au bonheur à venir plutôt qu’au bonheur immédiat. 

La vie, c’est comme le vélo...

Il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre (A Einstein). Peu importe le résultat, c’est le fait même d’être en mode projet qui nous enthousiasme et nous crée des pics de bonheur. Que le projet soit un succès ou non, là n’est pas l’enjeu. Ce qui compte c’est la démarche, l’implication.

Et la condition pour se lancer dans un projet, c’est d’avoir de la volonté. Or la volonté n’est pas innée, elle se construit. D’abord, il faut accepter de ne pas être bon tout de suite. Avant de réussir, il faut d’abord se planter et apprendre de ses erreurs. Ce qui compte aussi, c’est de mesurer ses progrès. Quand on s’est fixé pour objectif de courir un marathon, on est déjà bien content après quelques mois d’entrainement de parvenir à courir un semi: on sait qu’on est sur la bonne voie.

La meilleure technique pour atteindre son but, quel qu’il soit, tient en un mot: « rituel ». La progression passe par la routine. En s’obligeant à travailler sur son projet tous les jours, on se crée une habitude (généralement cala prend un mois). Ensuite les choses deviennent plus faciles puisque l’on agit naturellement, sans avoir besoin de s’auto-motiver.

Voilà, dans les grandes lignes, ce que nous apprend l’article de Merci Alfred: aimer notre futur embellit notre présent.

Par Céline Beaufils 

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