Sachant que la moitié de nos déplacements quotidiens font moins de 5km, la solution tient sur deux roues : le vélo. Avec lui, les problèmes d’embouteillage et de stationnement n’existent plus. D’un point de vue économique, le cycliste est évidemment gagnant en s’économisant de nombreux pleins d’essence. Ainsi, si vous habitez à 7 km de votre travail, préférer le vélo à la voiture vous permettra d’économiser 1300€ par an et épargnera l’émission de 907kg eq. CO2 par an à notre planète. (calculette Ademe)
Enfin c’est surtout en terme de qualité de vie que la différence est énorme : commencer la journée par une douce activité physique dans la fraicheur matinale, voilà qui change radicalement la perception des choses. C’est d’ailleurs ce qu’a prouvé une étude de L’University of East Anglia. Menée pendant 18 ans sur un panel de 18 000 commuters (personnes effectuant des trajets quotidiens pour se rendre au travail), elle en arrive à la conclusion qu’aller au bureau en vélo ou à pieds améliore le sentiment de bien-être.
Et les innovations sont nombreuses pour faciliter la vie des « vélotafeurs », Pour ceux qui redoutent d’arriver en sueur au bureau, le vélo avec assistance électrique sera la solution idéale. Autre nouveauté : la pédale connectée qui envoie une notification au propriétaire du vélo dès que celui-ci est déplace. L’application permet également de le géo localiser à tout moment.
A l’échelle d’un pays, de nombreuses études ont démontré tous les impacts positifs de ce mode de transport. On peut notamment citer la baisse des dépenses de santé et la hausse de la productivité, la meilleure ponctualité ainsi que la baisse de l’absentéisme pour les salariés cyclistes. En outre, les infrastructures (pistes cyclables, Réseaux Vélo Express…) coûtent beaucoup moins cher à développer que les routes ou les lignes de métro. Et enfin, un vélo requiert beaucoup moins de place à la fois pour ses déplacements et pour son stationnement. Voilà qui permettra de reconquérir et de se réapproprier les espaces urbains.
Bref, plus d’hésitation, pédalons!
Par Céline Beaufils
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